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Andrea Modica, Salt Lake City, Utah, 1994 ©Andrea Modica, courtesy Galerie Madé
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Andrea Modica, Fountain, CO, 2006 ©Andrea Modica, courtesy Galerie Madé
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Andrea Modica, Oneonta, NY, 1994 ©Andrea Modica, courtesy Galerie Madé
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Andrea Modica, Chrystola, CO, 2000 ©Andrea Modica, courtesy Galerie Madé

Galerie Madé

30, rue Mazarine 75006
01 53 10 14 34
www.galeriemade.com

ANDREA MODICA

La base du travail d’Andrea Modica est l’amour sensuel qui va de pair avec l’obscurité omniprésente, tant et si bien qu’ils peuvent colorer vos rêves.

Le travail n’est pas désespéré, mais à bout de souffle, comme s’il y avait de la gaze atmosphérique placée sur le larynx afin que la respiration soit adoucie, faite en silence pour marcher sur la corde raide entre la vie exaltée et la mort suffocante.
Vous ne pourriez pas mettre le son trop fort. L’équilibre est donc si incertain, tactile et absolument fragile, qu’il existe un danger de faire pencher la balance de la mortalité en pleine vue.

Nous entrons dans le travail à travers l’aspect illusoire de deux hommes assis sur le bord d’un bain turc.
Un espace rectangulaire, l’un des hommes est nu, l’autre est habillé en veste de sport. L’un regarde en hésitant vers l’avenir, l’autre est en train d’attendre de mauvais augure dans le présent. Ils ont défini le scénario d’un théâtre sombre qui est à venir ; une impulsion vasculaire génère à travers le travail, qui explore en trébuchant les aspects de la vie qui ne sont pas sûrs du tout. C’est peut-être cette douce impulsion qui sépare ce travail de l’art.

Larry Fink