01 Lucien Clergue
Lucien Clergue, Hommage à Matisse, Fontaines du Seagram's, New York, 1961, tirage argentique © Lucien Clergue
02 Lucien Clergue
Lucien Clergue, Nu étoilé, 1971, tirage argentique © Lucien Clergue
03 Lucien Clergue
Lucien Clergue, Picasso à la cigarette, Cannes, 1956, tirage argentique © Lucien Clergue
04 Lucien Clergue
Lucien Clergue, Violiniste aux affiches, Arles, 1955, tirage argentique © Lucien Clergue

Galerie Patrice Trigano

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Lucien Clergue, Rétrospective
7 – 22 novembre

Né en 1934 à Arles, Lucien Clergue est décédé à Nîmes le 15 novembre 2014.

En 1961 une exposition au Museum of Modern Art de New York consacre son talent. Il est le premier photographe à être élu membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France en 2006. Le Grand Palais lui consacrera une grande exposition de novembre 2015 à février 2016.

Dès les années 50, il enregistre les stigmates de la guerre dans sa ville natale à travers des clichés de ruines. Les gitans avec lesquels il partage son amour de la musique et les scènes de tauromachie auxquelles il assiste régulièrement, nourrissent son imaginaire poétique.

Picasso, enthousiasmé par son travail, l’encourage fortement et devient le modèle d’une série de portraits qui deviendront célèbres à travers le monde.
À partir de 1956, Clergue passe des ténèbres à la lumière, et commence sa série de nus féminins, symboles d’amour et de vie. Le corps se confond avec le paysage pour devenir partie intégrante d’un même ensemble où les éléments naturels se mêlent à la chair.

Le paysage, en tant que berceau du vivant, s’exprime aussi à travers ses séries sur le sable et ses empreintes qui sont pour Clergue les traces d’un langage comparable à l’écriture. En 1980 ses photos de sable sont publiées dans un ouvrage intitulé « Langage des sables » avec une préface de Roland Barthes.