DIABOLO HQ SEUL avec zoom
Benjamin Renoux, CONVERSATION #15 (Diabolo, Window), 2015, Vidéo numérique (13 min 46 sec), écran, passe-partout, bois, acrylique, vernis, 67 x 47 x 3 cm édition de 3 + AP
Renoux 01
CONVERSATION #11 (Ruin, Window), 2015, Vidéo numérique (10 min 18 sec), écran, passe-par- tout, bois, acrylique, vernis, 69 x 46 x 3 cm édition de 3 + AP
Renoux 02
CONVERSATION #13, (Christmas, Window), 2015, Vidéo numérique (8 min 42 sec), écran, passe-partout, bois, acrylique, vernis, 28 x 29 x 3 cm édition de 3 + AP
Renoux 04
TONDO #1, 2014, Vidéo numérique (1h23min), écran, chêne teint, 83 x 71 x 15 cm
Renoux 05
CONVERSATION #9, (Boy, œil-de-bœuf), 2015, Vidéo numérique (10 min 05 sec), écran, passe-partout, bois, acrylique, vernis, 49 x 41 x 3 cm édition de 3 + AP

Galerie Antoine Laurentin

23, quai Voltaire – 75007 – Paris
01 42 97 43 42
contact@galerie-laurentin.com

Benjamin Renoux
Les troublantes images
7 – 22 novembre

«Tel Narcisse face à sa propre image ou Persée face à Méduse, les œuvres de Benjamin Renoux convoquent le reflet et l’icône inhérents à cette dimension mythologique et historique de la photographie.

Au croisement des médiums et des techniques, ses œuvres interrogent l’omniprésence de notre rapport à l’image. Effets d’absence et de présence, ses photographies, vidéos et sculptures jettent un trouble en opérant constamment un double mouvement tant miroir du réel que transformation de ce réel…
Se référant aux théories de Lacan sur le stade du miroir, il requestionne cette appropriation complexe de notre reflet qui joue un rôle fondamental pour la construction de notre identité. …

Cet aller-retour perpétuel entre l’archive et le modèle vivant souligne précisément la conversation qu’engage Benjamin Renoux entre le passé et le présent, entre le sacré et l’identité, entre lui et les autres… Liée à la dissolution et à l’apparition de la figure humaine, cette réversibilité des processus s’incarnent par magie dans ces images. Au sein de ces renversements entre l’image de soi et l’image de l’autre, ces dispositifs photographiques se façonnent au travers de différents niveaux de narration entre des corps de lumière et des corps de ténèbres, entre l’archive photographique et la prise de vue, entre le mouvement et le statisme.
Benjamin Renoux se réfère également à des références plus anciennes des supports tel le tondo dont le format était très utilisé par les artistes de la Renaissance … Il n’a de cesse de donner du volume à l’objet photographique dans une quête perpétuelle d’archivage des souvenirs et des sensations. …»

Marianne Derrien