01 James Casabere
James Casabere, Four Flooded Arches from Right, 1999, tirage chromogénique digital 150 x 120 cm © James Casabere
01 Lucien Hervé
Lucien Hervé, Unité d'habitation de Marseille, (colonnes et formes dans le béton), 1949, "Unité d'habitation de Marseille, de Le Corbusier", Tirage gélatino-argentique d'époque 15,5 x 21 cm © Lucien Hervé
02 Lucien Hervé
Lucien Hervé, Le Thoronet - l'arche du cloître au lever du soleil, 1951, tirage gélatino-argentique d'époque 20.6 x 10.8 cm © Lucien Hervé
01 James Casabere
Auguste Salzmann, Jerusalem, escaliers dans la roche menant à l'ancienne Porte des Maghrébins, Vers 1854, Calotype sur carton © Auguste Salzmann
02 Auguste Salzmann
Auguste Salzmann, Murs du temple de Jerusalem, détail de la Piscine Probatique, C.1854, calotype monté sur carton 22,3 x 32 cm © Auguste Salzmann

Galerie Alain Le Gaillard / Galerie Le Minotaure

Galerie Alain Le Gaillard
19, rue Mazarine – 75006 Paris
01 43 26 25 35
www.alainlegaillard.com

Galerie Le Minotaure
2, rue des Beaux-Arts 75006 Paris
01 43 54 62 93
www.galerie-leminotaure.com

Auguste Salzmann, Lucien Hervé, James Casebere
Le minimalisme dans la photographie d’architecture, des origines à aujourd’hui
29 octobre – 5 décembre

Trois photographes, trois périodes, trois perceptions.

Auguste Salzmann à Jerusalem en 1854. Un siècle plus tard, Lucien Hervé à l’Abbaye du Thoronet, et à la Cité Radieuse de Le Corbusier. De nos jours, James Casebere et ses modèles d’architecture imaginaire. Malgré la distance qui sépare ces trois artistes, leurs procédés, une même recherche autour de la forme, de l’abstration, du minimalisme est traitée au travers de la photographie d’architecture.
Auguste Salzmann réalise un ensemble de photographies pendant son séjour à Jérusalem en 1854, sur la demande de son ami
et archéologue Félix de Saulcy. Les clichés pris par Salzmann dévoilent par leur mystère un ensemble considéré comme l’un des chefs-d’œuvre les plus inspirés de l’album photo documentaire.
Lucien Hervé ne se consacra réellement à la photographie qu’en 1947, après avoir été styliste pour Patou, Chanel, Lanvin, peintre, athlète. La modernité s’inscrit dans l’ensemble de son travail, en adéquation avec les mouvements d’avant-garde de l’entre deux- guerres, comme Germaine Krull, Moholy-Nagy, et le Bauhaus.
En 1949, il réalise plus de 600 clichés de la Cité Radieuse, début d’une longue collaboration avec Le Corbusier.
James Casebere construit à la manière de décors de théâtre ses maquettes d’espaces architecturaux anonymes, tunnels, couloirs, cellules de monastères, où le vide, l’enfermement, l’inondation menacent presque à chaque cliché.