©Nicolas Siberfaden
©Nicolas Siberfaden
©Nicolas Siberfaden
Nicolas Siberfaden
©Nicolas Siberfaden
©Nicolas Siberfaden
Chris Shaw, Skyline Road, 2013 © Chris Shaw
Chris Shaw, Skyline Road, 2013 © Chris Shaw
Chris Shaw, Horizon Icon, 2013 © Chris Shaw
Chris Shaw, Horizon Icon, 2013 © Chris Shaw
©Tiane Doan na Champassak
©Tiane Doan na Champassak
Olivier Pin-Fat, Lithuania, December 2013
©Olivier Pin-Fat
Olivier Pin-Fat, Lithuania, December 2013 ©Olivier Pin-Fat
Antony Cairns, Transition from ©Antony Cairns
Antony Cairns, Transition from ©Antony Cairns

HONORÉ / Galerie RueVisconti

17-19, rue Visconti – 75006, Paris
contact@honorevisconti.com
www.honorevisconti.com

HONORÉ saison #2
ABSTRACTS
CALIFORNIA CALIFORNIA
GOMMETTES

28 octobre – 15 novembre

Collectif AM projects : Antony Cairns, Tiane Doan na Champassak, Olivier Pin-Fat, Ester Vonplon et Daisuke Yokota
ABSTRACTS

Commissaire : Alix Janta-Polczynski

ABSTRACTS révèle cinq séries de photographies abstraites. À travers l’exploration des multiples possibilités que le médium photographique offre, chacun des artistes crée différentes formes d’abstraction: certains expérimentent avec les modalités de l’appareil photographique, des produits chimiques et ou bien encore de divers papiers photographiques, tandis que d’autres utilisent des‘close-ups’ de détails et de fragments du corps, du monde naturel ou de paysages urbains.

AM projects est un collectif constitué de photographes basés – entre autre – en France, Italie, Belgique, Suisse, Angleterre et Japon. En parallèle de leurs pratiques respectives, les membres du collectifs se réunissent ponctuellement autour de certains thèmes pour créer des publications ainsi que des expositions dans des galeries, musées et festivals internationaux. Les séries qui constituent le corpus ABSTRACTS ont été récement publiées par Adad Books dans un livre éponyme.

En mai 2015, AM projects et Adad Books présentent pour la première fois ABSTRACTS, à la Copperfield Gallery de Londres, HONORÉ, séduit par cette proposition les invite pour cette Saison #2.

Chris Shaw et Nicolas Silberfaden
CALIFORNIA CALIFORNIA

Inès de Bordas et Laure Flammarion présentent deux versions contrastées de la Californie
«Joshua Tree» de l’anglais Chris Shaw et «738» de l’argentin Nicolas Silberfaden.

Chris Shaw. En 2013, au cours d’une résidence d’artiste dans le Parc National de Joshua Tree, Chris Shaw a capturé un portrait étonnant du désert californien. Shaw photographiait à l’aube ou après le coucher du soleil à l’aide d’un flash puissant, développant ensuite ses négatifs et tirages dans une chambre noire improvisée à l’arrière de sa maison dans le désert. Dans cette série, les Joshua Trees se transforment en figures anthropomorphiques qui vous hantent – totems majestueux et icônes dansantes. Ces tirages – marqués par des empreintes de doigts, cadrage obliques, sur-expositions… – célèbrent la matérialité du tirage photographique.

Nicolas Silberfaden a passé les trois dernières années à photographier la ville de Los Angeles avec son appareil photo de grand format. « 738 », le nom de la série, vient du numéro de l’immeuble dans lequel vivait l’artiste, point de départ quotidien de ses excursions photographiques. Les paysages urbains qu’il capture oscillent
avec tension entre les sentiments délicats d’appartenance et de nostalgie envahissante que lui procurent ces déambulations urbaines.
Le jeune photographe s’attache aux espaces, mais aussi à leur occupation, ainsi qu’à la matière dont ils sont constitués. Avant tout, il cherche à saisir ce «je ne sais quoi» qui permet de s’approprier un lieu pour le faire intimement sien.

GOMMETTES

Une proposition d’Inès de Bordas

Inès de Bordas, éditrice (Adad Books, Londres) et spécialiste en photographie a travaillé pour la Tate Modern et les plus grands marchands de photographie. Par passion (pour ne pas dire addiction), elle traque les tirages vintages dans les ventes, les marchés, les librairies, les marchands et les sites consacrés.
Elle a capturé lors de ses recherches en ligne des images de photographies érotiques modifiées par la main des vendeurs. Ceux-ci afin de passer la censure en ligne couvrent les parties sexuelles (ou parfois simplement érotiques) dénudées.

Ils utilisent pour cela diverses techniques, des gommettes de formes et couleurs variées, des rouleaux de rubans (plus ou moins transparents), de larges bandeaux noirs…L’image se pare alors d’une seconde vie et le voyeur devient joueur.

C’est un joyeux bordel que nous présentons à l’étage dans une salle reculée de la galerie et dont l’entrée sera réservée aux détenteurs du plan d’accès. Une fois encore le jeu s’invite RueVisconti.